Contrôle technique refusé pour pollution : que faire ?

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Publié par Romain Fusaro

Le contrôle technique est une étape incontournable pour tout propriétaire de véhicule en France. Lors de cet examen, un spécialiste vérifie plus de 100 points.

Système de freinage, visibilité, état général du véhicule… Tout est passé au crible pour garantir, aux automobilistes, de parfaites conditions de conduite.

Parce que la réduction des émissions de CO2 est devenue un enjeu majeur, la pollution émise par les véhicules fait désormais partie des nombreux points de contrôle. Parfois, il arrive que le contrôle technique soit refusé pour pollution. D’autant que la réglementation s’est durcie concernant les émissions de particules fines par les voitures.

Dans cet article, on fait le point sur les nouvelles exigences du contrôle technique en matière de pollution. On vous explique tout sur le refus de contrôle technique pour pollution et on vous conseille pour réussir votre contre-visite.

Le renforcement des exigences de pollution pour le contrôle technique

Le 1er juillet 2019, les exigences pour le contrôle technique des véhicules particuliers ont été renforcées.

Les véhicules roulant au diesel sont particulièrement visés par ce durcissement, qui implique un examen plus rigoureux des fumées d’échappement. Les voitures les plus anciennes sont également concernées par ce renforcement du contrôle technique.

Pour s’assurer du respect des nouveaux critères de pollution, les professionnels testent désormais les véhicules avec des accélérations plus nettes sur moteur chaud.

C’est ce type de manœuvre qui engendre le plus de pollution. Ils procèdent à l’aide d’un opacimètre, afin de mesurer précisément la concentration de particules nocives à la sortie du pot d’échappement.

L’objectif consiste à vérifier que la valeur d’homologation demeure respectée et que le volume de pollution à l’instant T ne dépasse pas celui observé au moment de l’achat. Si le véhicule pollue davantage que lorsqu’il était neuf, il ne passe pas le contrôle technique et il est mis hors d’état de rouler.

Les voitures trop polluantes restent ainsi au garage et les émissions globales de CO2 se retrouvent, en théorie, réduites. Seule solution pour obtenir sa vignette lorsque le contrôle technique a été refusé pour pollution : effectuer les réparations nécessaires et retourner au centre pour passer une contre-visite.

Bon à savoir : dans un proche avenir, on prévoit un nouveau durcissement du contrôle technique. Dès 2022, des tests spécifiques pour cinq gaz d’échappement différents devraient avoir lieu, en plus du test des fumées d’échappement.

Quelles sont les raisons du contrôle technique refusé pour pollution ?

Si le contrôle technique est refusé pour pollution, cela signifie que le véhicule a obtenu un mauvais résultat au test d’émission de particules fines. Lorsqu’une voiture pollue au-delà des seuils recommandés, ce peut être dû :

  • à son ancienneté ;
  • à un mauvais entretien ;
  • au dysfonctionnement de son filtre à particules ;
  • à la vétusté de l’une des pièces de la ligne d’échappement ;
  • à un mauvais mélange entre l’air et le carburant…

Les véhicules trop anciens ne sont pas équipés de dispositifs anti-pollution. De manière générale, une vieille voiture pollue davantage qu’une voiture neuve.

Si, de surcroît, l’entretien n’est pas assidu, le volume de pollution est maximal. Pour résumer, si vous possédez une voiture ancienne et que vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour passer le contrôle technique, entretenez votre auto avec régularité.

Un bon entretien passe par le respect des dates de révision, le respect des obligations de vidange et le suivi des préconisations de son garagiste. Si l’on respecte ces règles, on est quasiment certain d’obtenir sa vignette sans problème lors d’un contrôle technique. De plus, cela garantit une sécurité optimale quand on utilise son véhicule.

Pour éviter de se voir refuser son contrôle technique, on vérifie régulièrement les pièces auto à risque, comme la vanne EGR, le filtre à particule ou encore le filtre à air.

Toutes ces pièces jouent un rôle sur les émissions polluantes. Si on parvient à les garder en bon état, on réduit les émissions de particules engendrées par le véhicule et on n’a que peu de risques d’avoir un contrôle technique refusé pour pollution.

Juste avant le contrôle, si on a un doute, on nettoie les filtres et les injecteurs encrassés.

S’ils sont encrassés, ces éléments augmentent le volume de pollution émis par le véhicule. On peut également procéder à un décalaminage total du moteur. Effectuée par un professionnel, cette opération coûte autour de 100 euros. Elle permet de récupérer un véhicule avec un moteur comme neuf.

Enfin, avant même d’aller au contrôle technique, vous pouvez savoir si votre voiture passera ou non en observant les fumées d’échappement. Celles-ci sont de couleur noire, blanche ou bleue ? L’examen s’annonce plutôt mal… Faites vos niveaux avant de prendre rendez-vous au centre. Et si le problème persiste, allez d’abord chez votre garagiste avant de faire votre contrôle technique.

Comment réussir sa contre-visite ?

En général, les automobilistes disposent de deux mois pour préparer leur contre-visite suite à un refus de contrôle technique pour pollution.

Lors de l’examen, le professionnel remet au client une liste des pièces défectueuses. Pour réussir la contre-visite, il suffit de se rendre chez son garagiste avec cette même liste (les centres de contrôle technique ne procédant pas aux réparations automobile).

Au garage, des experts seront à même de faire les réparations nécessaires dans les délais impartis.

Sans ces réparations, les risques sont élevés de se voir refuser une deuxième fois le contrôle technique. Tandis que si toutes les pièces endommagées sont remplacées, les chances de réussir sa contre-visite sont maximales.

A noter qu’il existe aussi des produits anti pollution pour passer le contrôle technique.

Combien coûte une contre-visite après un refus de contrôle technique ?

Vous avez déjà déboursé 75 euros voire plus pour votre premier contrôle technique et vous vous demandez combien vous coûtera la contre-visite ?

En moyenne, ce deuxième contrôle suite à un refus au premier coûte autour de 30 euros. Certains centres de contrôle technique offrent le deuxième passage, si le premier a été réalisé chez eux.

Si vous avez un doute sur l’état de votre voiture, demandez le prix de la contre-visite dès votre premier passage. Vous pourrez ainsi sélectionner le centre qui effectue la contre-visite gratuitement.

Attention ! Si vous roulez sans la vignette du contrôle technique sur votre pare-brise, vous vous exposez à de lourdes sanctions : amende de 135 euros, immobilisation de la voiture par les forces de l’ordre… Quel que soit le coût pour obtenir votre contrôle technique, passez-le et procédez à toutes les réparations obligatoires.

Romain Fusaro
Depuis 2014 (et après avoir créé une entreprise dans le milieu de la mécanique et de la réparation auto), Romain a rédigé plus de 300 articles sur le monde de l'automobile et de la mobilité. Fondateur du média automobile CaptainDrive, il cumule presque 10 ans d'expérience dans ce secteur et est chargé de coordonner l'équipe de rédacteurs et de journalistes qui donnent vie au site internet.

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